Le coût du bio : les yaourts

Aujourd'hui, pas vraiment une recette, mais plutôt une démonstration.

J'en ai un peu marre d'entendre un peu partout le sujet bateau du moment, "peut-on manger bio à petit prix ?". Il n'est pas question ici d'entrer dans un débat stérile. Oui manger bio demande un peu d'argent, mais peut-être moins qu'on ne le pense, si tant est que manger bio s'appuie sur une philosophie de vie qui néglige le superficiel coûteux et privilegie les fruits et légumes de saison, les céréales... Et oui, manger bio et bien, faire les choses soi même demande du temps, de l'énergie et de l'envie. C'est peut-être ça le plus difficile à trouver, je conçois aisément que faire son pain ne soit pas une passion pour tout le monde !

Mais le sujet serait trop long à développer, je vais y revenir petit à petit, au fur et à mesure de mes inspirations. Aujourd'hui je commence avec les yaourts bio.

Démonstration :

Coût : Avec un litre de lait bio demi écrémé (1,08 euros), un yaourt d'une précédente fournée (coût assez négligeable du coup), et une cuillère de ci de là de compote maison ou de confiture, un brin d'électricité, on arrive à 8 yaourts bio (5 aux fruits et 3 natures) pour moins de 1,50 euros. Qui dit mieux ?
(Bien sur, je ne prends pas en compte le coût de la yaourtière, faites-vous la offrir, achetez-la sur une braderie, volez-la, que sais-je ?)
Temps : Disons 1 minute pour sortir les ustensiles necessaires (un saladier, une louche, une cuillère, un yaourt et le lait) et installer la yaourtière, plus 3 minutes pour mélanger lait et yaourt et remplir les pots. Le lendemain matin, pendant que l'eau du thé chauffe ou que le café s'égoute, 3 minutes pour fermer les pots, les mettre au frais, et ranger la yaourtière. Ca donne donc 7 minutes sur deux jours.

[NDLR] : Il n'est pas question ici de prôner le 'tout bio', je ne pas aussi radicale que ça. Mes légumes ne le sont pas, mais sont de saison, viennent de petits producteurs, et les salades contiennent juste assez de larves pour me rassurer sur le traitement qu'ont pu subir leurs légumes (mais presque juste assez pour me dégoûter au passage, et oui), le fromage que j'achète non plus, ni les pâtes, entre autres... J'aime aussi à l'occasion commander des pizzas tout à fait industrielles et manger plein de frites.